Eglise de HESSENHEIM

 

 

   

 

 

 

 

                                                          Epoque de construction : Moyen Age ; 16e siècle ; 19e siècle

 

                                                          Gros œuvre : Clocher chœur

 

                                                          Typologie : grès ; maçonnerie ; enduit

 

                                                          Etages : 1 vaisseau

 

                                                          Menuiserie

 

                                                          Sculpture : chêne : taillé, doré, décor dans la masse, décor rapporté

     

                                                          Historique :

                                                          Ensemble du maître-autel réalisé, en même temps que le reste du

                                                          mobilier religieux, au courant du 3e quart du 19e siècle.

 

 Historique :

Une église et son desservant sont mentionnés dans le 3e quart du 14e siècle (1371). Un recteur est cité en 1464. Au cours de la 2e moitié du 15e siècle, plus vraisemblablement au cours de la 1ère moitié du 16e siècle, cet édifice est transformé. A cette occasion un clocher chœur paraît avoir été construit ou bien modifié. Bien que présentant des traits de caractère roman, les baies géminées à chapiteau et colonnette torse perçant le 2e étage carré ont très probablement vu le jour lors de ces travaux. Au 18e siècle l' église fait l' objet d' une reconstruction qui trouve son terme en 1778. Déclarée insalubre et vétuste près de soixante dix ans plus tard, elle est à nouveau démolie en 1846, à l' exception du clocher chœur, au profit d' un édifice plus ample déplacé légèrement vers le sud. Amorcé en 1857 sous la direction de l' architecte de l' arrondissement de Sélestat, Antoine Ringeisen (renseignement oral), le chantier ne s' achève que dans le dernier quart du 19e siècle comme en témoigne l' inscription millésimée figurant sur le fronton du portail (1877). Le cimetière borde encore de nos jours une partie du lieu de culte.

 

 

Description :

Orientée, l' église se compose d' un vaisseau de quatre travées contre lequel vient s' accoler à l' est, un presbytérien de plan carré suivi par un chevet à trois pans. Contre le flanc sud du presbytérien s' appuie une sacristie tandis que contre celui du nord s' élève un clocher chœur, seul vestige conservé de l' église antérieure. Un portail à fronton de caractère néo-classique, bordé de deux petites baies en plein cintre et surmonté d' un oculus à remplage ajouré, dessert la nef à l' ouest. De grandes fenêtres en plein cintre percent les murs gouttereaux du vaisseau et les pans coupés du chœur, celui du mur de chevet l' étant par un oculus. Encadrements, bandeau, chaînes d' angles, soubassement, sont exécutés en grès. De plan carré le clocher comprend 4 niveaux. 1er niveau : un rez-de-chaussée à chevet plat ayant rempli primitivement la fonction de chœur. Ouvert sur l' extérieur par trois fenêtres en lancette à remplage et un arc triomphal actuellement obturé, il a conservé des parties de sa voûte sur croisée d' ogives. Les retombées des nervures s' appuient sur des consoles à masque humain ou motif floral. Un plafond enduit porté par des consoles remplace la voûte supprimée ou inachevée (?).

 

 

orfèvrerie

 

Matériaux : argent : repoussé, ciselé, doré

 

Description :

Le calice est composé de plusieurs éléments réunis à l' aide d' une tige filetée : un pied de plan circulaire, une tige formée de trois pièces (un nœud piriforme inversé entre deux bagues), d' une coupe et d' une fausse-coupe.

 

Dimensions : Hauteur : 32 cm

 

Précision représentation :

Les surfaces du calice sont ornées d' un décor traité au repoussé. Sur le pied : la Crucifixion, la Samaritaine au puits et peut-être le Mont des Oliviers. Le nœud est repoussé de têtes d' angelots. La fausse-coupe partiellement ajourée est décorée de scènes figurant la Visitation, la Sainte Parenté, le Baptême du Christ. En outre, des ornements végétaux (palmes, feuilles d' acanthe, épis de blé, pampres de raisin et joncs) sont repoussés sur l' ensemble de l' oeuvre. Le trigramme I. H. S. est gravé sur le revers de la patène.

 

Inscription :

poinçon de maître ; garantie gros ouvrages 1er titre départements 1838-1973 ; garantie menus ouvrages 2e titre départements depuis 1838

 

Poinçon de maître identifié : losange vertical marqué A. C. de part et d' autre d' une abeille. Le poinçon de maître et la garantie gros ouvrages 1er titre départements 1838-1973 sont insculpés à chaque fois sur la coupe, la patène et le pied. La garantie menus ouvrages 2e titre départements depuis 1838 est insculpée sur la tige.

 

Siècle : milieu 19e siècle

 

Auteur : Calliat François Philibert Marie (orfèvre)

 

Lieu d'exécution : lieu d'exécution : Rhône-Alpes, 69, Lyon

 

Historique :

Calice et patène réalisés par l' orfèvre lyonnais François Philibert Marie Calliat (1798-1851) au courant du milieu du 19e siècle. Ils peuvent être datés plus précisément entre 1838 (date d' inculpation des poinçons de garantie) et 1854 (date à laquelle le poinçon de maître a été biffé). Durant la période de 1851 à 1854, son poinçon de maître, a semble-t-il continué à être employé, alors que l' atelier était dirigé par les sœurs Calliat.